Comme on peut le voir sur les murs des temples et des tombes, l’art du dessin et de l’inscription en relief s’est épanoui au cours de l’Egypte ancienne. Cherchant à utiliser tout l’espace disponible, l’artiste considérait le mur comme une peinture autonome.
Etant donné que la peinture de l’Egypte ancienne comptait généralement trois étapes, l’œuvre ne pouvait être le travail d’un artiste unique. En effet, plusieurs catégories d’artistes ayant chacun leur propre domaine de compétence participaient à sa réalisation. La première étape était le dessin des lignes fondamentales qui formaient les traits de la figure. Lors de la deuxième phase, un artiste procédait à l’application de la couleur, en commençant par les zones plus larges et en poursuivant avec les détails de la peinture. Dans la troisième et dernière phase, le dessin des traits plus fins permettait de faire apparaître les détails.
En général, nous pouvons dire qu’il n’existait aucune différence entre le dessin, la peinture et l’inscription. Toutefois, même si deux types d’inscriptions peuvent être distingués, à savoir la sculpture et la gravure, notons que chacune de ces deux méthodes devait être précédée par la réalisation du dessin de la figure afin de définir ses traits de base.
Des pâtes colorées étaient utilisées afin de remplir les espaces dans le dessin. L’artiste égyptien se servait souvent de matériaux qui permettaient de fixer les couleurs et donc, d’en prolonger l’éclat.
Etant donné que l’art était lié à l’architecture religieuse, l’artiste prenait plaisir à représenter les dieux et à les glorifier en leur présentant toutes sortes d’offrandes et en leur dédiant des prières et des poèmes. L’artiste dépeignait aussi différents aspects de la vie quotidienne appréciés du défunt afin qu’il les emporte dans l’au-delà. De telles scènes n’étaient pas des évènements précis ou des moments spéciaux de la vie du défunt mais bien des scènes générales illustrant des activités telles que l’agriculture, la chasse, la garde des troupeaux, le jeu et même des disputes.
Lorsqu’il devait faire le portrait d’hommes, l’artiste respectait la loi des proportions ; cette dernière continua à être utilisée jusqu’à la vingt-sixième dynastie. Dans un premier temps, l’artiste divisait la surface en carrés égaux sur lesquels il dessinait les lignes générales du corps humain. Ensuite, il remplissait ces carrés en fonction des proportions entre les différentes parties du corps. Notons aussi que dessiner une personne de profil permettait de montrer toutes les parties de son corps. Toutefois, ce n’était pas là une règle fixe. En effet, la nécessité de présenter tous les détails impliquait souvent de réaliser des portraits de face. Dans certains cas, l’artiste combinait les deux méthodes. Ainsi, il dessinait parfois la tête de profil, les épaules de face et la partie inférieure du corps à nouveau de profil. Au cours de l’époque greco-romaine, le lien entre ces arts et la religion continua. L’une des caractéristiques les plus importantes de l’art hellénistique fut l’inscription de sujets religieux et mythiques sur les cercueils. Ajoutons qu’à cette époque, les visages humains étaient souvent représentés. Les masques funéraires colorés et ceux des momies étaient également utilisés. Ornés des traits du défunt, ces masques étaient posés directement sur le visage de la personne en question afin que son esprit puisse identifier son corps. Dans de nombreux cas, les cercueils avaient la même forme que la personne décédée.
Au troisième siècle après Jésus-Christ, une icône représentant la personne était accrochée dans sa maison et ce, jusqu’à sa mort. Ensuite, l’icône était placée sur son cercueil. De telles icônes disparurent après le quatrième siècle après Jésus-Christ mais firent leur réapparition au sixième siècle.
Comme on peut le voir dans les tombes des premiers chrétiens, l’art des portraits coptes semble remonter au deuxième siècle après Jésus-Christ. Au début, les sujets représentés n’étaient pas directement liés à la nouvelle religion. Néanmoins, les histoires racontées dans la Bible ainsi que les thèmes symboliques firent petit à petit leur apparition jusqu’au moment où des portraits du Christ et de la Vierge Marie furent clairement réalisés.
Les portraits peuvent être divisés en trois types et ce, en fonction de la méthode adoptée. La « détrempe », ou technique employée depuis l’époque pharaonique, utilisait des matériaux poisseux tels que de la colle ou du blanc d’œuf pour donner aux couleurs une certaine épaisseur. Introduite en Egypte au cours de l’époque greco-romaine, l’« Incostick » est une méthode grecque. Ses produits se sont répandus dans des villes grecques telles qu’Alexandrie, Shaikh Ebada et dans la Fayoum. Utilisée jusqu’à la fin du onzième siècle, cette méthode consistait à mélanger des couleurs avec de la cire. Toutefois, dans certains cas, une petite quantité d’huile était ajoutée ce qui donnait au dessin un aspect brillant qui ressemblait à de la peinture à l’huile. La troisième méthode est la fresque. Elle consistait à délayer des couleurs directement dans de l’eau. Les couleurs étaient ensuite appliquées sur le mur avant qu’il ne sèche afin que tant les couleurs que le mur sèchent ensemble. Cette méthode fit son apparition à l’époque chrétienne mais ne dura pas très longtemps. Considérée comme une méthode bon marché et plus simple, la peinture à l’huile telle que nous la connaissons de nos jours, n’apparut qu’à l’époque byzantine
Etant donné que la peinture de l’Egypte ancienne comptait généralement trois étapes, l’œuvre ne pouvait être le travail d’un artiste unique. En effet, plusieurs catégories d’artistes ayant chacun leur propre domaine de compétence participaient à sa réalisation. La première étape était le dessin des lignes fondamentales qui formaient les traits de la figure. Lors de la deuxième phase, un artiste procédait à l’application de la couleur, en commençant par les zones plus larges et en poursuivant avec les détails de la peinture. Dans la troisième et dernière phase, le dessin des traits plus fins permettait de faire apparaître les détails.
En général, nous pouvons dire qu’il n’existait aucune différence entre le dessin, la peinture et l’inscription. Toutefois, même si deux types d’inscriptions peuvent être distingués, à savoir la sculpture et la gravure, notons que chacune de ces deux méthodes devait être précédée par la réalisation du dessin de la figure afin de définir ses traits de base.
Des pâtes colorées étaient utilisées afin de remplir les espaces dans le dessin. L’artiste égyptien se servait souvent de matériaux qui permettaient de fixer les couleurs et donc, d’en prolonger l’éclat.
Etant donné que l’art était lié à l’architecture religieuse, l’artiste prenait plaisir à représenter les dieux et à les glorifier en leur présentant toutes sortes d’offrandes et en leur dédiant des prières et des poèmes. L’artiste dépeignait aussi différents aspects de la vie quotidienne appréciés du défunt afin qu’il les emporte dans l’au-delà. De telles scènes n’étaient pas des évènements précis ou des moments spéciaux de la vie du défunt mais bien des scènes générales illustrant des activités telles que l’agriculture, la chasse, la garde des troupeaux, le jeu et même des disputes.
Lorsqu’il devait faire le portrait d’hommes, l’artiste respectait la loi des proportions ; cette dernière continua à être utilisée jusqu’à la vingt-sixième dynastie. Dans un premier temps, l’artiste divisait la surface en carrés égaux sur lesquels il dessinait les lignes générales du corps humain. Ensuite, il remplissait ces carrés en fonction des proportions entre les différentes parties du corps. Notons aussi que dessiner une personne de profil permettait de montrer toutes les parties de son corps. Toutefois, ce n’était pas là une règle fixe. En effet, la nécessité de présenter tous les détails impliquait souvent de réaliser des portraits de face. Dans certains cas, l’artiste combinait les deux méthodes. Ainsi, il dessinait parfois la tête de profil, les épaules de face et la partie inférieure du corps à nouveau de profil. Au cours de l’époque greco-romaine, le lien entre ces arts et la religion continua. L’une des caractéristiques les plus importantes de l’art hellénistique fut l’inscription de sujets religieux et mythiques sur les cercueils. Ajoutons qu’à cette époque, les visages humains étaient souvent représentés. Les masques funéraires colorés et ceux des momies étaient également utilisés. Ornés des traits du défunt, ces masques étaient posés directement sur le visage de la personne en question afin que son esprit puisse identifier son corps. Dans de nombreux cas, les cercueils avaient la même forme que la personne décédée.
Au troisième siècle après Jésus-Christ, une icône représentant la personne était accrochée dans sa maison et ce, jusqu’à sa mort. Ensuite, l’icône était placée sur son cercueil. De telles icônes disparurent après le quatrième siècle après Jésus-Christ mais firent leur réapparition au sixième siècle.
Comme on peut le voir dans les tombes des premiers chrétiens, l’art des portraits coptes semble remonter au deuxième siècle après Jésus-Christ. Au début, les sujets représentés n’étaient pas directement liés à la nouvelle religion. Néanmoins, les histoires racontées dans la Bible ainsi que les thèmes symboliques firent petit à petit leur apparition jusqu’au moment où des portraits du Christ et de la Vierge Marie furent clairement réalisés.
Les portraits peuvent être divisés en trois types et ce, en fonction de la méthode adoptée. La « détrempe », ou technique employée depuis l’époque pharaonique, utilisait des matériaux poisseux tels que de la colle ou du blanc d’œuf pour donner aux couleurs une certaine épaisseur. Introduite en Egypte au cours de l’époque greco-romaine, l’« Incostick » est une méthode grecque. Ses produits se sont répandus dans des villes grecques telles qu’Alexandrie, Shaikh Ebada et dans la Fayoum. Utilisée jusqu’à la fin du onzième siècle, cette méthode consistait à mélanger des couleurs avec de la cire. Toutefois, dans certains cas, une petite quantité d’huile était ajoutée ce qui donnait au dessin un aspect brillant qui ressemblait à de la peinture à l’huile. La troisième méthode est la fresque. Elle consistait à délayer des couleurs directement dans de l’eau. Les couleurs étaient ensuite appliquées sur le mur avant qu’il ne sèche afin que tant les couleurs que le mur sèchent ensemble. Cette méthode fit son apparition à l’époque chrétienne mais ne dura pas très longtemps. Considérée comme une méthode bon marché et plus simple, la peinture à l’huile telle que nous la connaissons de nos jours, n’apparut qu’à l’époque byzantine
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