Wednesday, 1 December 2010

Rey terres pharaonique




En Egypte, depuis la préhistoire, l’agriculture dépend des eaux du Nil et de sa régulière inondation annuelle des terres égyptiennes, source d’eau et de vase. Ainsi, la terre était irriguée annuellement d’une façon appelée l’irrigation des "lits", qui est un système divisant la terre agricole en lits par des barrières de boue. L’eau s’écoule dans les lits via des canaux. Chaque canal transporte de l’eau vers environ huit lits, l’un après l’autre. De cette façon, les terres les plus proches des rives du fleuve recevaient une part plus importante d’eau que les terres plus éloignées. Finalement, les Egyptiens progressèrent et passèrent à l’irrigation. Elle avait pour objectif de conserver l’eau non utilisée laissée après la crue dans les lits près des rives du fleuve afin de s’en servir pour alimenter les lits plus éloignés que l’eau de la crue n’atteignait pas. On procédait à cela en creusant un ensemble de canaux et de ponts. L’irrigation artificielle était considérée comme une réalisation égyptienne requérant la coopération et la persistance du peuple et du gouvernement.


A partir de la stabilisation du gouvernement central, les Egyptiens relevèrent chaque année le niveau de l’eau du Nil et le consignèrent dans des dossiers officiels. La donnée la plus ancienne de niveaux de crue se trouve sur la pierre de Palerme qui date de la cinquième dynastie, sur laquelle 63 niveaux des eaux du Nil ont été consignés. Cette mesure des niveaux d’eau continua d’être utilisée et développée jusqu’en 715 après Jésus-Christ lorsque les Arabes construisirent le nilomètre, la mesure de Roda, du nom de l’île sur laquelle il était utilisé. Cette mesure fut utilisée jusqu’au début du vingtième siècle.



Le fait de contrôler le niveau des eaux du Nil eut un grand effet sur l’estimation des taxes et la superficie de terre pouvant être irriguée dans l’année. Après chaque crue, les régions étaient responsables de la gestion des canaux, alors que la mesure de la terre et la consignation des niveaux d’eau s’effectuaient au niveau national.
A l’époque ptolémaïque, les temples grecs nous donnèrent chaque région comme étant une unité économique, en se référant au nom du canal irriguant la région, à la région cultivée se trouvant sur les rives du fleuve et directement irriguée par ses eaux et aux terres situées à la frontière de la région pouvant être asséchées. 



Le système d’irrigation par lit permettait de cultiver une récolte d’hiver, alors qu’en été les seules terres pouvant être cultivées étaient les terres élevées à l’écart de la crue. Ainsi, lorsque les Egyptiens inventèrent des outils pour soulever l’eau, comme le shadouf, ils purent cultiver deux récoltes par an, ce qui était considéré comme une grande avancée dans le domaine de l’irrigation. Le shadouf fut inventé à l’époque d’Amarna et est un outil simple requérant la présence de deux à quatre hommes. Le shadouf se compose d’une longue perche suspendue maintenue par un poids à une extrémité et dotée d’un seau attaché à l’autre extrémité.



Ce seau est conçu pour soulever près de deux mètres d’eau. Il peut soulever près de 100 mètres cubiques (100 000 litres) en 12 heures, ce qui est suffisant pour irriguer un peu plus d’un tiers d’acre). A l’époque ptolémaïque, la roue hydraulique fut inventée pour soulever l’eau. Il s’agit d’une roue immense sur laquelle sont fixés des pots en poterie autour de sa circonférence. Cette roue hydraulique plonge dans l’eau puis tourne pour soulever quatre à six mètres cubiques d’eau. Cette roue hydraulique peut soulever 285 mètres cubiques (285 000 litres) d’eau en 12 heures.






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