Depuis le début de la période pharaonique, l’Egypte fut considérée comme une théocratie, ou forme de régime politique dans lequel le gouvernement dirige au nom d’une divinité. Par ailleurs, un puissant roi entretenait la croyance selon laquelle il était soutenu par les dieux. Dès lors, craignant de s’attirer la colère divine, personne n’osait remettre en cause son statut. C’est ainsi que naquit la notion de royauté divine dans laquelle le roi était le représentant divin de dieu sur terre.
Deux hypothèses ont été avancées concernant la naissance de cette notion de royauté divine. D’après la première, un roi répandit une rumeur selon laquelle il eut une vision où les dieux lui dirent qu’il était leur représentant sur terre. La deuxième hypothèse veut qu’après une longue période d’absence, un roi retrouva son épouse enceinte. Elle lui aurait alors raconté qu’un dieu, à savoir le père de son époux, l’aurait fécondée afin que la lignée divine se perpétue.
Lorsque le pharaon était couronné, les Egyptiens pensaient que l’esprit d’Horus entrait en lui afin de le guider. Le souverain recevait aussi le ka royal, ou âme, qui lui conférait son caractère divin. A la mort du pharaon, son esprit rejoignait Osiris afin de guider son successeur. En tant que dieu, le roi devenait le fils de Rê, ou Amon-Rê comme il fut appelé par la suite. Parmi les nombreuses fêtes qui renforçaient le statut divin du roi, citons entre autres « l’Opet », ou fête annuelle au cours de laquelle le roi renouvelait son union avec son ka. Célébré après trente ans, le « Heb-Sed » avait pour objectif de rendre au roi sa vitalité d’antan et de confirmer son union avec le ka royal.
Les symboles du pharaon l’associaient aux dieux : la crosse récompensait l’innocent alors que le fouet servait à punir le coupable. La double couronne représentait son autorité sur les deux terres. Quant à l’uræus, ou cobra royal, il était l’œil de Rê qui pouvait voir tout ce que le pharaon faisait. Précisons que le roi était chargé de régler les litiges judiciaires et de pratiquer les rituels religieux. Il tenait aussi la balance de Maât, symbole de la justice et de la vérité. Aussi longtemps que le pharaon honorait les dieux et qu’il obéissait à leurs lois, tout se passait bien.
En raison de son statut de dieu, le pharaon se voyait honorer tant au cours de sa vie qu’après sa mort. Cette particularité devint encore plus importante au cours du Nouvel Empire. Les rituels pratiqués en l’honneur du roi ressemblaient fort à ceux qui avaient lieu tous les jours dans les temples. Des statues furent taillées afin de recevoir des offrandes, y compris des statues du roi en train de présenter des offrandes à son moi déifié.
Les cultes royaux étaient également utilisés à des fins politiques. Pendant une co-régence, quand le successeur était couronné avant le décès du roi précédent, le plus ancien souverain se voyait accorder un statut divin. Au cours du Nouvel Empire, le culte du roi commença à se concentrer sur sa naissance divine. En effet, le souverain n’était pas né de la semence de son père mais bien d’Amon lui-même. Des souverains tels que la reine Hatchepsout utilisèrent ce subterfuge pour légitimer leur droit au trône.
A l’époque gréco-romaine, les Ptolémées adaptèrent le système théocratique de l’Egypte ancienne afin de faire valoir leur droit de régner. Sous le règne de Ptolémée Deux, le roi et la reine se proclamèrent eux-mêmes dieux. Notons aussi que la notion de sainte famille évolua. Ainsi, on en vint à dire que la lignée des Ptolémées incluait Alexandre le Grand, avec Zeus comme ancêtre divin. A l’instar des rois de l’Egypte ancienne avant eux, les souverains ptolémaïques avaient aussi des cultes d’offrandes. Basée sur l’union entre Zeus et sa sœur Héra, cette forme hellénistique de royauté divine donna lieu à des mariages entre frères et sœurs. Ce type d’union avait aussi un but pratique. En effet, elle permettait de conserver les richesses au sein d’une famille unique et d’empêcher d’éventuelles adversaires de devenir plus puissants.
Deux hypothèses ont été avancées concernant la naissance de cette notion de royauté divine. D’après la première, un roi répandit une rumeur selon laquelle il eut une vision où les dieux lui dirent qu’il était leur représentant sur terre. La deuxième hypothèse veut qu’après une longue période d’absence, un roi retrouva son épouse enceinte. Elle lui aurait alors raconté qu’un dieu, à savoir le père de son époux, l’aurait fécondée afin que la lignée divine se perpétue.
Lorsque le pharaon était couronné, les Egyptiens pensaient que l’esprit d’Horus entrait en lui afin de le guider. Le souverain recevait aussi le ka royal, ou âme, qui lui conférait son caractère divin. A la mort du pharaon, son esprit rejoignait Osiris afin de guider son successeur. En tant que dieu, le roi devenait le fils de Rê, ou Amon-Rê comme il fut appelé par la suite. Parmi les nombreuses fêtes qui renforçaient le statut divin du roi, citons entre autres « l’Opet », ou fête annuelle au cours de laquelle le roi renouvelait son union avec son ka. Célébré après trente ans, le « Heb-Sed » avait pour objectif de rendre au roi sa vitalité d’antan et de confirmer son union avec le ka royal.
Les symboles du pharaon l’associaient aux dieux : la crosse récompensait l’innocent alors que le fouet servait à punir le coupable. La double couronne représentait son autorité sur les deux terres. Quant à l’uræus, ou cobra royal, il était l’œil de Rê qui pouvait voir tout ce que le pharaon faisait. Précisons que le roi était chargé de régler les litiges judiciaires et de pratiquer les rituels religieux. Il tenait aussi la balance de Maât, symbole de la justice et de la vérité. Aussi longtemps que le pharaon honorait les dieux et qu’il obéissait à leurs lois, tout se passait bien.
En raison de son statut de dieu, le pharaon se voyait honorer tant au cours de sa vie qu’après sa mort. Cette particularité devint encore plus importante au cours du Nouvel Empire. Les rituels pratiqués en l’honneur du roi ressemblaient fort à ceux qui avaient lieu tous les jours dans les temples. Des statues furent taillées afin de recevoir des offrandes, y compris des statues du roi en train de présenter des offrandes à son moi déifié.
Les cultes royaux étaient également utilisés à des fins politiques. Pendant une co-régence, quand le successeur était couronné avant le décès du roi précédent, le plus ancien souverain se voyait accorder un statut divin. Au cours du Nouvel Empire, le culte du roi commença à se concentrer sur sa naissance divine. En effet, le souverain n’était pas né de la semence de son père mais bien d’Amon lui-même. Des souverains tels que la reine Hatchepsout utilisèrent ce subterfuge pour légitimer leur droit au trône.
A l’époque gréco-romaine, les Ptolémées adaptèrent le système théocratique de l’Egypte ancienne afin de faire valoir leur droit de régner. Sous le règne de Ptolémée Deux, le roi et la reine se proclamèrent eux-mêmes dieux. Notons aussi que la notion de sainte famille évolua. Ainsi, on en vint à dire que la lignée des Ptolémées incluait Alexandre le Grand, avec Zeus comme ancêtre divin. A l’instar des rois de l’Egypte ancienne avant eux, les souverains ptolémaïques avaient aussi des cultes d’offrandes. Basée sur l’union entre Zeus et sa sœur Héra, cette forme hellénistique de royauté divine donna lieu à des mariages entre frères et sœurs. Ce type d’union avait aussi un but pratique. En effet, elle permettait de conserver les richesses au sein d’une famille unique et d’empêcher d’éventuelles adversaires de devenir plus puissants.
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