Tuesday 30 November 2010

égyptienne des pharaons




La civilisation égyptienne fut l’une des grandes cultures novatrices dotée de valeurs profondes et de traditions importantes. Malgré la succession de différents gouvernements politiques, le peuple égyptien parvint à conserver ses coutumes et ses traditions. D’ailleurs, la plupart d’entre elles se retrouvent aujourd’hui encore dans la vie quotidienne et dans les comportements sociaux.

Etre croyant et reconnaître la grâce de Dieu est quelque chose de courant dans la société égyptienne. Habituellement, les rituels religieux étaient pratiqués à la maison. Dans l’Egypte ancienne, les représentations des idoles étaient placées dans des mihrabs, ou niches pour la prière. Au cours de l’époque copte, des images du Christ et de la Vierge Marie furent retrouvées dans toutes les demeures. Pendant l’époque islamique, il n’était pas rare de voir dans les maisons des versets du Coran écrits avec de magnifiques calligraphies arabes. Toutefois, le fait de croire en une religion ne signifiait en rien que les Egyptiens évitaient les plaisirs de la vie. En effet, comme le prouvent les blagues, les chansons, les chants d’amour et les arts folkloriques, les Egyptiens profitaient au maximum de la vie.

L’une des plus importantes caractéristiques de la société égyptienne est la coopération parmi les membres qui la composent. Cette notion a d’ailleurs eu pour résultat une sorte d’allégeance avec les autorités afin de faire face aux dangers communs. D’habitude, les parents, les membres de la famille et les amis se réunissaient en cas de décès, de maladie ou d’épreuves difficiles à surmonter. Ainsi, rester aux côtés d’une personne souffrante et de sa famille était un devoir auquel on ne pouvait déroger. Fidèles, les Egyptiens condamnaient les vices et avaient des principes moraux qui leur permettaient d’apprécier les gens à leur juste valeur.

Les fêtes et les festivals jouaient un rôle important dans la vie des Egyptiens ; à tout âge, ces derniers célébraient de nouvelles fêtes. Au cours de l’époque pharaonique et greco-romaine, il y avait une fête particulière pour chaque dieu. Les ecclésiastiques transportaient alors la statue du dieu en question à l’occasion d’une importante procession à laquelle assistait le peuple et au cours de laquelle des clowns, des chanteurs et des danseurs faisaient montre de leurs talents. Mettant en scènes des mythes, certaines représentations théâtrales étaient également organisées. Notons que le peuple célébrait aussi les dieux amicaux, à l’instar de Bès. Ainsi, le jour de la fête de cette divinité, les ouvriers ne travaillaient pas sur les pyramides. De plus, suivi de danseurs et de joueurs de tambourins, le peuple défilait dans les rues tout en portant des masques représentant ce dieu. Perchés sur leurs toits, les citadins entonnaient aussi des chants alors que les enfants couraient aux cotés des danseurs, tout en chantant et en frappant des mains. En réalité, la ville entière prenait part aux festivités.

Le Jour de l’An et le début de chaque saison étaient également célébrés. A l’époque moderne, la fête de la marée montante était connue sous le nom du « jour de la crue du Nil ». Les Egyptiens fêtaient aussi le « Sham El-Nassem », ou arrivée du printemps. Précisons que de nos jours, ces deux fêtes sont encore célébrées. Au cours de l’époque chrétienne, le jour des saints, l’Epiphanie, Noël et Pâques étaient très importantes. Aujourd’hui, ces fêtes sont encore célébrées par les Egyptiens et certaines d’entre elles telles que l’Epiphanie et Noël le sont encore par les musulmans et les chrétiens.

Au cours de la période islamique, en particulier à l’époque fatimide, les souverains ajoutèrent des processions au cours desquelles ils partageaient leurs festins avec les gens du peuple. Ces défilés étaient conduits par des milliers de cavaliers et des lignes de chameaux sur lesquels des « howdahs » brochées, ou sièges ornés de fleurs, étaient fixées. Notons aussi que des banquets étaient préparés. Parmi les plats, les traditions et les coutumes liés aux fêtes et aux cérémonies célébrées par les Egyptiens, citons entre autres l’anniversaire du prophète, le début du mois de Rajab, le début du mois de Sha’aban, le dixième jour du mois de Muharram, le Jour de l’An de Hijra et le début du mois du Ramadan. A tout cela s’ajoutaient également deux fêtes islamiques de premier plan : la petite et la grande fête.

Les animaux jouèrent également un rôle très important chez les anciens Egyptiens. En effet, contrairement aux autres cultures anciennes où les dieux ressemblaient quelque peu aux hommes, la plupart des dieux de l’Egypte avaient des têtes d’animaux. Précisons que toute personne qui venait à tuer un animal sacré, devait payer de sa vie son crime.

Etant donné que les Egyptiens croyaient en une vie après la mort, ils pensaient qu’une fois dans l’au-delà, ils exerceraient les mêmes activités qu’au cours de leur vie terrestre. Dès lors, ils se préparaient à cette vie après la mort en remplissant leurs tombes de petites et de grandes statues représentant leurs amis et leur famille ainsi que d’objets qui pourraient leur servir à passer le temps.

Les anciens Egyptiens profitaient au maximum du temps qui leur était imparti. Ainsi, bien qu’ils travaillaient beaucoup, ils cherchaient toujours à passer d’agréables moments avec leurs familles, leurs amis et en particulier leurs enfants. Par ailleurs, ils aimaient faire de la musique, participer à des fêtes, nager, pêcher, chasser et naviguer.





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