Wednesday 1 December 2010

Pharaons et des sciences sociales








Les sciences humaines examinent les institutions et le fonctionnement de la société humaine ainsi que les relations des individus au sein d’une société ce qui inclut l’étude de la sociologie, de la psychologie et de l’économie. Parfois, les sciences humaines englobent également l’anthropologie et l’histoire. Toutefois, précisons que ce n’est que vers la fin du dix-neuvième siècle que les sciences humaines furent véritablement étudiées de manière méthodique. Néanmoins, en remontant le temps, on s’aperçoit que des intellectuels et des écrivains de l’Egypte ancienne rapportaient déjà toutes sortes d’évènements historiques et qu’ils faisaient déjà des observations concernant les cultures et la société.En se basant sur la vision qu’avaient les anciens Egyptiens de la société, l’ordre et la prospérité dépendaient de l’obéissance au pharaon et du maintien de Maât, ou équilibre. Les textes égyptiens décrivent l’importance des normes liées à la condition sociale. Ainsi, si un pauvre recevait une grosse somme d’argent, il ne s’agissait pas là d’une bénédiction mais bien d’un signe de malchance.


Au début de l’Ancien Empire, les guides d’interaction sociale et de comportement moral étaient transmis de pharaons, princes et vizirs à leurs fils dans ce que nous pouvons appeler « la littérature de sagesse ». Ces textes donnaient des conseils sur la façon d’atteindre une fonction élevée ainsi que la prospérité. De plus, ils incitaient à adopter des vertus de calme, de modestie et de retenue. Au cours de la première Période Intermédiaire, « l’Introduction du roi Merkarê » semble avoir été écrite par un souverain soucieux de transmettre un code de conduite malgré le cynisme dont il faisait preuve au sujet de la perfidie et la traîtrise de la race humaine. Au cours du Nouvel Empire, la « littérature de sagesse » était généralement écrite par des scribes et destinée à un public plus large.Cette littérature de sagesse servait aussi de guide juridique. En effet, elle rappelait aux pharaons comment ceux qui avaient régné avant eux, avaient réglé des problèmes identiques. Bien que les lois étaient transmises de pharaon en pharaon, la jurisprudence jouait aussi un rôle très important chez les anciens Egyptiens. 


Les manuscrits concernant des affaires judiciaires qui s’étendaient sur plusieurs règnes, prouvent que les dossiers relatifs aux procédures judiciaires étaient probablement conservés pendant longtemps dans des archives centrales. Les scribes décrivaient de façon très détaillée les divers aspects de leur société car ils avaient besoin que les informations servent efficacement en cas de besoin. De plus, ils conservaient toutes sortes de notes, certificats, documents juridiques et gardaient des traces des comptes, des inventaires, de la présence au travail et des salaires. Parmi les autres documents qui ont été retrouvés, citons notamment des articles de règlement, des procédures judiciaires, des contrats privés, des prêts, des accords financiers entre conjoints ainsi que des textes relatifs à la succession et aux impôts. Des papyrus découverts dans certaines pyramides dressent une liste des prêtres qui étaient de garde à l’époque, des diverses offrandes, des comptes et des inventaires. En tant qu’élèves, les scribes copiaient toutes sortes de textes. Dès lors, ils étaient confrontés à des termes étrangers, des articles de commerce, des documents littéraires ou ayant trait aux mathématiques.


Les anciens Egyptiens firent peu de comptes-rendus historiques. Datant de l’Ancien Empire, la Pierre de Palerme énumère les rois de la période prédynastique et de l’Ancien Empire, la hauteur des crues annuelles, les dates des expéditions militaires et commerciales ainsi que d’autres évènements importants. Aux environs du douzième siècle, les œuvres littéraires louant divers rois commencèrent à faire leur apparition. Plus proches de la propagande que des récits précis, ces textes glorifiaient les réalisations des rois. Datant du Nouvel Empire, le Canon de Turin énumère une autre liste de rois.Considéré par certains comme le premier historien du monde, Hérodote visita l’Egypte au cinquième siècle avant Jésus-Christ. Il décrivit la géographie du pays, le Nil et plusieurs monuments archéologiques. Il retraça également les us et les 
coutumes des Egyptiens


. Au troisième siècle avant Jésus-Christ, un prêtre du nom de Manetho écrivit l’histoire de l’Egypte en se basant sur d’anciens témoignages. Seuls quelques courts extraits de son travail furent retrouvés.L’érudit romain Strabo écrivit sur l’Egypte dans son œuvre intitulée « Géographie ». Il décrivit le gouvernement romain, l’armée, la législature et les conditions sociales sous Auguste, aux alentours de 22 après Jésus-Christ. Les premiers écrivains chrétiens donnèrent aussi un aperçu des croyances et des coutumes sociales égyptiennes, en particulier par rapport à la religion. Toutefois, cet aperçu fut principalement utilisé pour mettre en évidence la fausseté de ces croyances plutôt que de chercher à mieux les comprendre.D’éminents érudits islamiques traitèrent de plusieurs sujets relatifs au fonctionnement de la société égyptienne.


Ayant vécu au dixième siècle, l’intellectuel Al-Muqaddasi décrivit la population, les groupes sociaux, les régimes alimentaires, les vêtements, les dialectes, le commerce, les monnaies et la situation politique de l’Egypte par rapport à d’autres pays. Dans un compte-rendu destiné à servir de guide aux marchands, aux voyageurs et aux personnes cultivées, Al-Muqaddasi souligna l’utilisation du nilomètre pour comparer les niveaux des crues du Nil et les bas tarifs pratiqués au Caire. Au quatorzième siècle après Jésus-Christ, l’historien Ibn Khaldun quitta Tunis pour se rendre en Egypte où il vécut ses dernières années. Ibn Khaldun est considéré comme le premier érudit à avoir élaboré de manière systématique des théories sur les forces sociales, économiques, psychologiques et religieuses qui influencent les sociétés et l’histoire humaine






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