Wednesday 1 December 2010

Mathématiques en Égypte antique







Les anciens Egyptiens développèrent les mathématiques afin de résoudre des problèmes pratiques. Ils les utilisèrent entre autres pour mesurer le temps, déterminer la hauteur annuelle des crues du Nil, calculer les zones de terre, compter l’argent et établir les impôts. Les mathématiques jouèrent également un rôle essentiel dans l’ingénierie complexe relative à la construction des pyramides. Les maths simples furent utilisées par les commerçants et les cuisiniers alors que les mathématiques plus compliquées furent pratiquées par les prêtres et les prêtresses, les contremaîtres responsables des travailleurs, les maçons, les géomètres, les ingénieurs et les percepteurs d’impôts.

Les anciens Egyptiens travaillèrent avec une base de 10. De plus, ils utilisèrent les symboles hiéroglyphiques uniquement pour le chiffre 1 et pour les nombres qui étaient des puissances de 10 telles que 100 et 1000. Les symboles étaient répétés afin de montrer les multiples de cette valeur, un peu comme les chiffres romains.

Les textes écrits afin de rapporter ou d’enseigner une procédure mathématique représentent une importante source d’informations en ce qui concerne cette science. Certains fragments de papyrus contiennent des textes de tables. Il s’agit là des tables utilisées pour calculer les fractions ou pour effectuer des conversions de poids ou de mesures. Le papyrus de Rhind, ou rouleau de plus ou moins 4,5 mètres de long écrit vers 1660 avant Jésus-Christ, rapporte toute une série de questions mathématiques ainsi que leurs réponses. En réalité, c’est ce rouleau qui nous en apprit le plus au sujet des mathématiques des anciens Egyptiens. En effet, il nous montre que les Egyptiens avait maîtrisé l’arithmétique et qu’ils avaient développé des formules destinées à résoudre des problèmes ayant jusqu’à deux inconnues. Par ailleurs, en utilisant les fractions, ils étaient parvenus à établir des progressions géométriques et arithmétiques.

Les Egyptiens connaissaient l’addition et la soustraction. Ils savaient également multiplier et diviser mais utilisaient un système de doublement pour trouver les réponses. De plus, ils étaient à l’aise avec les racines et les racines carrées. Ils pouvaient aussi déterminer la surface d’un triangle et d’un cercle. Pour ce faire, ils se servaient de 3,16 ce qui est très proche du 3,1416 de pi. Signalons que les anciens Egyptiens avaient également des notions de géométrie. Ils savaient qu’un triangle dont les côtés avaient un rapport de 3:4:5 avait un angle droit opposé à l’hypoténuse. Notons qu’ils connaissaient probablement le théorème de Pythagore. Les anciens Egyptiens savaient aussi tracer un arc.

A l’époque gréco-romaine, les Egyptiens étudièrent la géométrie de Pythagore, de Platon et d’Euclide. Au cours de la période islamique, les Arabes initièrent les Egyptiens au concept du zéro.






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