Friday, 3 December 2010

L'industrie du verre en Egypte des pharaons






Le verre en forme de faïence apparaît en Egypte dès la culture badarienne néolithique (cinquième-quatrième millénium avant Jésus-Christ). La connaissance de la fabrication du verre a probablement été introduite du Proche-Orient et apparut pour la première fois en Egypte aux alentours de la dix-huitième dynastie (environ 1550 – 1292 avant Jésus-Christ). Les objets en verre les plus anciens étaient des perles. Le verre était un article de luxe au cours du Nouvel Empire et était transformé en vases et incrustations pour les meubles et les décorations murales. 


La température de fusion de la silice est trop élevée pour la fabrication ancienne, mais l’ajout d’un alcali comme la soude ou la potasse abaisse la température de fusion. On ajoutait sans doute de la chaux pour stabiliser le mélange. Pour fabriquer du verre brut, les anciens Egyptiens moulaient les matériaux aussi fins que possible avant de les chauffer. Le verre ancien était tinté en ajoutant des pigments au verre brut, comme des composés de cuivre ou de fer pour une couleur bleu vert, des oxydes de cuivre pour le rouge ou l’orange ou des composés de cobalt pour le bleu foncé.
La façon la plus courante de produire du verre au Nouvel Empire consistait à effectuer un moulage autour d'un noyau de sable ou d'argile. Un noyau ayant la forme de l’intérieur d’un récipient était façonné à partir d’argile mélangée avec du fumier ou des matériaux végétaux. Ce noyau était plongé dans du verre fondu ou bien ce dernier était versé sur le noyau. L’objet était alors roulé sur une surface dure pour le lisser. Une fois qu’il avait refroidi, le mélange d’argile était enlevé. Le moulage était une autre technique de façonnage du verre consistant à verser du verre fondu dans un moule ou bien à chauffer du verre moulu dans un moule. Le découpage à froid traitait un bloc de verre comme un bloc de pierre, mais cette méthode était difficile et peu courante.



Le soufflage du verre, développé à la fin du premier siècle avant Jésus-Christ en Syrie, devint une des techniques préférées et permit de produire des objets en verre en plus grandes quantités. Du verre fondu était placé à l’extrémité d’un tuyau creux et l’artisan soufflait de l’air dans le verre, qui était ensuite encore façonné à l’aide d’un outil ou soufflé dans un moule. 



Dans l’Egypte ptolémaïque et romaine, le verre était plus couramment utilisé pour les objets de tous les jours comme les plats et les assiettes, les récipients, les tasses, les lampes, les pendentifs ou les incrustations dans les bijoux, ou encore comme miroirs. Aux alentours du troisième siècle avant Jésus-Christ, la technique de la poterie lustrée fut développée en Egypte romaine. Des alliages d’argent et de cuivre furent ajoutés aux pigments peints sur le verre. Les pigments fusionnaient avec le verre et créaient des couleurs plus sombres ou plus claires, selon la température de chauffe. Au moment de la période copte, des récipients en verre moulé commencèrent à apparaître.



Après qu’Amr Bin Alas avait conquis l’Egypte, les Arabes travaillèrent pour développer encore le secteur de la fabrication du verre et rénover un grand nombre des outils et techniques utilisés au cours des périodes précédentes. Dans le soufflage du verre, le pontil, une barre en métal solide utilisée pour maintenir le fond d’un récipient, s’utilisa couramment au début de la période islamique. D’autres outils importants du soufflage du verre étaient les blocs en bois, utilisés pour façonner le verre fondu en sphère avant le soufflage, les pinces à guider, utilisées pour façonner l’ouverture du récipient et les ciseaux pour couper l’excédent de verre pendant le soufflage.



La production de verre islamique utilisait deux types de moules. Le verre pouvait être soufflé dans un moule à charnières en deux parties avec le motif gravé à l’intérieur, généralement des dessins géométriques et de plantes. Le verre fondu était également soufflé dans le moule ouvert, mais il était ensuite enlevé et resoufflé, ce qui rendait les motifs moins nets.



Le verre islamique se distingue par une ornementation élaborée associée à une calligraphie reproduisant des versets du Coran et d’autres écrits. Plusieurs techniques étaient utilisées pour décorer le verre. La technique du travail à chaud utilisait un récipient en verre qui était encore chaud. Des traînées de verre chaud étaient versées sur le récipient pour former un motif en spirale ou des pinces en métal ornées d’un motif gravé étaient tamponnées sur le récipient. Le verre orné de traînées marbrées était façonné en faisant pivoter des traînées de verre fondu dans un récipient soufflé contre un marbre, qui est une pierre polie ou un bloc en acier. Les traînées étaient peignées à l’aide d’un outil denté en des motifs onduleux, cambrés ou en guirlandes. Le verre soufflé était également orné à l’aide de techniques de découpage dont la gravure, la taille à facettes et la découpe en relief. Les vitraux ou le verre peint lustré étaient peints à l’aide de pigments contenant de l’argent et du cuivre, puis chauffés pour fusionner les couleurs dans le verre. Pour fabriquer du verre émaillé et doré, de l’or et du verre opaque en poudre étaient appliqués sur la surface d’un récipient façonné auparavant qui était ensuite chauffé.







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