Friday, 3 December 2010

Les minéraux dans l'Egypte ancienne




Bien qu’un grand nombre de métaux soient naturellement présents dans les sols égyptiens, quelques-uns tels que l’argent et l’étain durent être importés. Dans l’Egypte ancienne, le cuivre fut le métal le plus fréquemment utilisé. Au cours de l’époque prédynastique, l’or et l’argent entrèrent dans la fabrication des bijoux. Le bronze, ou alliage de cuivre et d’étain, fut découvert au début de la deuxième dynastie mais ce n’est qu’au cours du Nouvel Empire que son utilisation se répandit. Dans un premier temps, le fer fut extrait des météorites. En fait, ce n’est qu’à partir de l’époque gréco-romaine que l’on commença à exploiter les mines contenant ce métal. Quant à l’étain, probablement importé de Crète et de Chypre, il était principalement utilisé dans la production du bronze.

Afin d’atteindre des températures suffisamment élevées pour modifier l’état naturel du métal, les anciens Egyptiens construisirent des foyers spéciaux chauffés au charbon. Les métaux étaient fondus dans un creuset placé au-dessus du feu. Au cours de l’Ancien et du Moyen Empire, les travailleurs soufflaient dans des chalumeaux afin d’atteindre la température de fusion du métal. Toutefois, la tâche était si ardue que pour y arriver, plusieurs personnes devaient se relayer. Introduits au cours du Nouvel Empire, les soufflets se composaient d’un récipient creux en céramique recouvert de cuir. Une fois le métal extrait, on en faisait généralement une feuille qui était formée par martelage grâce à de petites pierres ovales. Afin de fabriquer des objets métalliques, les formes étaient découpées dans cette feuille et ensuite, façonnées et rivetées ensemble. Les joints et les têtes des rivets étaient frottés avec des pierres jusqu’à ce qu’ils disparaissent. Une autre méthode consistait à poser le métal sur une enclume arrondie. Ainsi, alors qu’un travailleur le maintenait en place, un autre le frappait avec une pierre. La fonte à la cire perdue ainsi que le procédé de moulage de formes complexes furent développés plus tard, au cours du Nouvel Empire.

Des perles rondes en cuivre et des broches simples furent retrouvées dans des cimetières datant de 4000 avant Jésus-Christ. Au cours de l’Ancien Empire, les récipients, les outils et les armes étaient fabriqués en cuivre. Des perles en or datant de cette période furent également découvertes. Au cours du Moyen Empire, l’orfèvrerie atteignit un niveau élevé. Les bijoux, les scarabées et les impressions laissées par les sceaux témoignent d’un artisanat de haute facture qui avait recours à des techniques telles que le cloisonné. Grâce à ce procédé, il était possible de créer les contours de personnages et de symboles avec des fils d’or qui étaient ensuite soudés à des feuilles d’or martelées et par après, incrustés de pierres colorées ou de verre. Le filigrane, ou ouvrage de bijouterie ajouré fait de fils d’or ou d’argent, et la granulation, méthode qui consiste à créer des motifs par soudure de très petites billes en or sur la surface de feuilles dorées, étaient également des techniques relatives au travail des métaux communément utilisées au Moyen Empire.

Au cours du Nouvel Empire, le bronze devint le métal le plus répandu en ce qui concerne la réalisation d’outils, d’armes et d’objets d’usage quotidien. Il fut notamment employé dans la fabrication de bijoux, de haches, de têtes de lances, de hameçons, de récipients, de rasoirs, de dagues et de miroirs. A la fin du Nouvel Empire, le bronze commença à être moulé, plutôt que martelé, ce qui permit une production en série. De petites statues de bronze furent moulées en très grand nombre et ensuite, vendues en tant qu’offrandes votives aux temples. Ajoutons également que le bronze continua à être le métal le plus utilisé jusqu’à l’époque ptolémaïque.

Sous la domination des musulmans, aux environs du septième jusqu’au dixième siècle après Jésus-Christ, le travail des métaux fut influencé par les traditions byzantines et sassanides. Au onzième siècle, les objets métalliques tels que les vaporisateurs de parfum, les coffres, les lampes et les bougeoirs étaient incrustés de différents métaux. Au cours du quatorzième siècle, sous le règne mamelouk, de nouveaux motifs tels que des poissons et des rosettes firent leur apparition. Les Mamelouks étaient réputés pour leurs incroyables objets de ferronnerie dont la plupart avaient été commandés par les sultans et les émirs.







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