Wednesday, 1 December 2010

Pharaonique tombes









Au cours de l’époque prédynastique, les morts étaient enveloppés dans des nattes ou des peaux de chèvre et placés dans un trou de forme ovale creusé dans le sable. De la nourriture et des boissons étaient déposées dans des récipients en poterie afin de sustenter le défunt au cours de son voyage dans l’au-delà. Du sable ou des gravats étaient amoncelés au sommet de la tombe de manière à former un petit monticule. Plus tard, les tombes de l’élite se composèrent de structures rectangulaires souterraines comprenant un ou plusieurs compartiments. Ces derniers étaient parfois bordés de briques afin de soutenir les côtés et recouverts d’un amas de gravats. Certaines tombes avaient également un escalier permettant d’accéder plus facilement aux chambres souterraines.

Le mastaba, ou énorme structure rectangulaire placée sur une chambre souterraine, fut la méthode d’enterrement favorite des nobles de la deuxième dynastie. Le terme arabe « mastaba » signifie « banc ». Bien qu’elles soient droites, ses parois extérieures sont légèrement inclinées vers l’intérieur. Les mastabas avaient souvent des pièces destinées aux offrandes qui étaient ornées de reliefs et d’inscriptions. A cette époque, les anciens Egyptiens commencèrent à placer les défunts dans des sarcophages ou cercueils.

Au cours de la troisième dynastie, l’architecte de génie Imhotep révolutionna l’architecture funéraire en construisant un complexe mortuaire particulier à l’intention du roi Djéser. En effet, au lieu d’être bâti avec des briques et du bois, ce complexe était en pierre. Le mastaba à sommet plat fit place à la pyramide à degrés dans laquelle six rectangles de taille décroissante étaient empilés les uns sur les autres. Avec la construction de la pyramide du roi Senefrou à Meidoum, la pyramide à degrés évolua pour devenir la pyramide que nous connaissons aujourd’hui, avec des côtés droits et plats formant des angles au sommet. Khoufou, le fils de Senefrou, érigea la grande pyramide de Gizeh. Khafrê construisit la deuxième plus grande pyramide ainsi que le sphinx alors que son fils, Menkaourê, bâtit la troisième grande pyramide de Gizeh. A la fin de l’Ancien Empire, Gizeh devint une véritable cité des morts, avec des rues bordées de petites pyramides pour les reines et les princesses ainsi que des tombes pour les nobles privilégiés.

Les pyramides faisaient partie d’un complexe comprenant la pyramide elle-même, le temple de la vallée muni d’une chaussée menant au temple de la pyramide ainsi qu’une petite pyramide. Les pyramides contenaient des systèmes de chambres extrêmement complexes et des mécanismes de fermeture destinés à éviter que les tombes ne soient pillées.

Au cours du Moyen Empire, l’architecture funéraire fut modifiée au moment où Mentouhotep Premier érigea un temple gigantesque face à la falaise, sur la rive ouest du Nil près de Thèbes. Un tunnel creusé sous l’énorme cour du temple conduisait à la tombe cachée au cœur de la falaise. De nombreux fonctionnaires furent enterrés dans de grandes galeries à Thèbes. La famille royale fut enterrée au nord, sous de petites pyramides autour desquelles on retrouva les tombes des membres de la cour.

Au Nouvel Empire, les souverains tentèrent de cacher leurs tombes afin d’éviter qu’elles ne soient pillées. Pour ce faire, Thoutmosis Premier creusa une grotte dans une petite vallée près de Thèbes. A sa mort, l’entrée fut scellée et ceux qui avaient participé à la construction de cette sépulture jurèrent de garder le secret. Etant donné que des générations successives de souverains furent enterrées dans la célèbre « Vallée des rois », le secret fut éventé et la plupart des tombes, hormis celle de Toutânkhamon, furent pillées.

Au cours de l’époque gréco-romaine, certaines coutumes d’inhumation furent combinées aux traditions de l’Egypte ancienne. Ainsi, alors que les gens de l’élite étaient enterrés dans de petites chapelles, les gens du peuple étaient mis dans une fosse commune. Pour ce qui est des pierres tombales, elles étaient parfois ornées de représentations et de textes qui mélangeaient le grec et l’égyptien. La momification resta populaire et des objets d’usage quotidien continuèrent à être déposés dans la tombe. Les masques des momies égyptiennes furent remplacés par des portraits de momies peints d’après le style grec, le plus connu dans le Fayoum.

Au cours de l’époque islamique, les souverains et l’élite furent enterrés dans des tombes placées dans des mosquées, des mausolées ou de grands complexes funéraires. Sous le règne d’al-Nasir Muhammad, les émirs commencèrent à construire des structures religieuses et funéraires dans le « Cimetière du nord » situé dans le désert de l’Est, à la frontière de la vieille ville d’al-Qahira. Bâti à cet endroit, le complexe du sultan Barsbay contenait une madrasa, ou école, un Khanqa, ou couvent, et trois mausolées dont le sien







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