La plupart des célèbres temples pharaoniques tels que ceux de Karnak, de Louxor et de Ramsès Deux datent du Nouvel Empire. Grâce aux bâtiments que des générations de pharaons ajoutèrent, de nombreux temples égyptiens se transformèrent en d’impressionnants complexes. Précisons que l’architecture d’un temple se caractérisait par une certaine grandeur et un contraste important entre lumière et obscurité. En général, les temples égyptiens étaient bâtis de manière à ce que leur sol monte vers l’endroit le plus sacré. En réalité, cela correspond à l’ancien concept de la création qui eut lieu dans les eaux primitives et au cours duquel un dieu créa une colline sur laquelle il s’installa.
Les temples égyptiens étaient souvent situés à un endroit qui revêtait une signification religieuse. De plus, ils étaient généralement orientés en direction du lieu de naissance ou de décès d’un dieu. Toutefois, pour des raisons pratiques, ces bâtiments étaient souvent construits à proximité d’un centre habité, de routes très fréquentées et de ressources indispensables. Dès lors, étant donné que la tombe souterraine d’Osiris devait être entourée d’eau, rien d’étonnant à ce que l’Osireion du temple de Seti le Premier d’Abydos soit situé près d’une source naturelle. A l’instar du temple d’Horus à Edfou et du temple de Dendérah, la plupart des temples fondés au cours de l’époque greco-romaine avaient été bâtis en Haute Egypte et en Nubie. En général, ces temples possédaient les mêmes caractéristiques que les temples égyptiens.
D’ailleurs, ce style se poursuivit à travers l’époque romaine. Découvert en 1912 dans le Fayoum, le temple de Sobek est un superbe exemple de temple romain. Au moment où les chrétiens furent persécutés par les romains, ils cherchèrent asile dans le désert et finirent par s’installer dans d’anciens temples pharaoniques. Ainsi, outre les anciennes écritures, on retrouva sur les murs de ces temples de nombreux textes écrits par les chrétiens. D’ailleurs, les temples de Karnak et d’Edfou portent encore des traces du culte chrétien. Au cours de la période chrétienne, l’église devint le lieu de culte officiel. En Egypte, parmi les églises coptes bâties selon le style de la basilique, on retrouve entre autres la basilique de Dendérah, l’église de la Vierge Marie, l’Eglise suspendue ainsi que l’église de Saint Georges (Mar Girgis). Du marbre, de la mosaïque, de l’ébène et du bois furent utilisés lors de la réalisation de superbes éléments architecturaux tels que des autels, des lampes et des candélabres ornés d’inscriptions et de croix. Un grand nombre de ces églises furent construites sur un sol sacré où, selon la légende, l’enfant Jésus et sa famille firent une halte au cours de leur voyage à travers l’Egypte.
L’essor du monachisme égyptien est à l’origine d’une architecture chrétienne unique dans les monastères. Ceux-ci étaient construits loin des communautés urbaines afin que les moines puissent se consacrer dans le plus grand calme à leur culte. Un grand nombre de monastères furent découverts dans la vallée de Natroun, à Esna et à Nekada. De nombreux papes chrétiens coptes venaient du monastère de saint Macaire situé à Wadi El-Natroun. Le monastère de saint Antoine est considéré comme le plus ancien au monde. Parmi les autres anciens monastères, citons le monastère blanc et le monastère rouge. Etant donné que l’Islam se propagea rapidement à travers un vaste territoire, l’utilisation des matériaux de construction et des idées des artisans et des architectes locaux donnèrent lieu à d’importantes variantes régionales. Toutefois, malgré leurs différences, la plupart des mosquées respectèrent le style architectural de base de la mosquée du prophète Mohammed. Notons que ce style architectural présentait de superbes portes en bois et qu’il accordait une grande importance aux éléments fonctionnels liés au culte tels que le mihrab, ou niche pour la prière.
Ces divers éléments étaient décorés de motifs végétaux et géométriques. De plus, l’artiste parvint avec une extrême habileté à les incruster d’ivoire et de métal. Dans les mosquées officielles, l’espace destiné à la prière des fidèles est presque toujours à moitié couvert et à moitié à ciel ouvert. En général, la salle de prière couverte, ou sanctuaire (haram), varie en fonction de la taille de la cour ouverte (sahn). Le minaret est la partie la plus visible d’une mosquée ; toutefois, le plan initial n’en contenait pas. C’est la diffusion de l’Islam dans des zones urbaines qui entraîna la création de ce lieu élevé permettant au muezzin d’appeler les fidèles à la prière. La mosquée d’Amr Ibn El-As est la première à avoir été fondée en Egypte. Connue sous le nom de la « vieille mosquée », elle fut érigée en 641 après Jésus-Christ.
Par la suite, de très nombreuses autres mosquées furent bâties. Parmi elles, on retrouve notamment la mosquée d’Ibn Tulun, la mosquée d’Al-Hakim et la mosquée d’Al-Aqmar. La mosquée d’Al-Azhar est considérée comme le premier monument fatimide d’Egypte. Après l’époque fatimide, un nouveau type de mosquée appelée la « mosquée suspendue » fit son apparition. Reposant sur cinq arcades, elle comprend un double escalier menant à la porte principale. Malgré la faiblesse de l’état égyptien au cours de la période ottomane, de nombreuses mosquées artistiques furent bâties. Parmi ces édifices, citons la mosquée de Solayman Basha, la mosquée de Senan Basha et la mosquée de la reine Safeyah.
Les temples égyptiens étaient souvent situés à un endroit qui revêtait une signification religieuse. De plus, ils étaient généralement orientés en direction du lieu de naissance ou de décès d’un dieu. Toutefois, pour des raisons pratiques, ces bâtiments étaient souvent construits à proximité d’un centre habité, de routes très fréquentées et de ressources indispensables. Dès lors, étant donné que la tombe souterraine d’Osiris devait être entourée d’eau, rien d’étonnant à ce que l’Osireion du temple de Seti le Premier d’Abydos soit situé près d’une source naturelle. A l’instar du temple d’Horus à Edfou et du temple de Dendérah, la plupart des temples fondés au cours de l’époque greco-romaine avaient été bâtis en Haute Egypte et en Nubie. En général, ces temples possédaient les mêmes caractéristiques que les temples égyptiens.
D’ailleurs, ce style se poursuivit à travers l’époque romaine. Découvert en 1912 dans le Fayoum, le temple de Sobek est un superbe exemple de temple romain. Au moment où les chrétiens furent persécutés par les romains, ils cherchèrent asile dans le désert et finirent par s’installer dans d’anciens temples pharaoniques. Ainsi, outre les anciennes écritures, on retrouva sur les murs de ces temples de nombreux textes écrits par les chrétiens. D’ailleurs, les temples de Karnak et d’Edfou portent encore des traces du culte chrétien. Au cours de la période chrétienne, l’église devint le lieu de culte officiel. En Egypte, parmi les églises coptes bâties selon le style de la basilique, on retrouve entre autres la basilique de Dendérah, l’église de la Vierge Marie, l’Eglise suspendue ainsi que l’église de Saint Georges (Mar Girgis). Du marbre, de la mosaïque, de l’ébène et du bois furent utilisés lors de la réalisation de superbes éléments architecturaux tels que des autels, des lampes et des candélabres ornés d’inscriptions et de croix. Un grand nombre de ces églises furent construites sur un sol sacré où, selon la légende, l’enfant Jésus et sa famille firent une halte au cours de leur voyage à travers l’Egypte.
L’essor du monachisme égyptien est à l’origine d’une architecture chrétienne unique dans les monastères. Ceux-ci étaient construits loin des communautés urbaines afin que les moines puissent se consacrer dans le plus grand calme à leur culte. Un grand nombre de monastères furent découverts dans la vallée de Natroun, à Esna et à Nekada. De nombreux papes chrétiens coptes venaient du monastère de saint Macaire situé à Wadi El-Natroun. Le monastère de saint Antoine est considéré comme le plus ancien au monde. Parmi les autres anciens monastères, citons le monastère blanc et le monastère rouge. Etant donné que l’Islam se propagea rapidement à travers un vaste territoire, l’utilisation des matériaux de construction et des idées des artisans et des architectes locaux donnèrent lieu à d’importantes variantes régionales. Toutefois, malgré leurs différences, la plupart des mosquées respectèrent le style architectural de base de la mosquée du prophète Mohammed. Notons que ce style architectural présentait de superbes portes en bois et qu’il accordait une grande importance aux éléments fonctionnels liés au culte tels que le mihrab, ou niche pour la prière.
Ces divers éléments étaient décorés de motifs végétaux et géométriques. De plus, l’artiste parvint avec une extrême habileté à les incruster d’ivoire et de métal. Dans les mosquées officielles, l’espace destiné à la prière des fidèles est presque toujours à moitié couvert et à moitié à ciel ouvert. En général, la salle de prière couverte, ou sanctuaire (haram), varie en fonction de la taille de la cour ouverte (sahn). Le minaret est la partie la plus visible d’une mosquée ; toutefois, le plan initial n’en contenait pas. C’est la diffusion de l’Islam dans des zones urbaines qui entraîna la création de ce lieu élevé permettant au muezzin d’appeler les fidèles à la prière. La mosquée d’Amr Ibn El-As est la première à avoir été fondée en Egypte. Connue sous le nom de la « vieille mosquée », elle fut érigée en 641 après Jésus-Christ.
Par la suite, de très nombreuses autres mosquées furent bâties. Parmi elles, on retrouve notamment la mosquée d’Ibn Tulun, la mosquée d’Al-Hakim et la mosquée d’Al-Aqmar. La mosquée d’Al-Azhar est considérée comme le premier monument fatimide d’Egypte. Après l’époque fatimide, un nouveau type de mosquée appelée la « mosquée suspendue » fit son apparition. Reposant sur cinq arcades, elle comprend un double escalier menant à la porte principale. Malgré la faiblesse de l’état égyptien au cours de la période ottomane, de nombreuses mosquées artistiques furent bâties. Parmi ces édifices, citons la mosquée de Solayman Basha, la mosquée de Senan Basha et la mosquée de la reine Safeyah.
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