Tuesday 30 November 2010

famille pharaonique







Les peuples d’Egypte ancienne considéraient le mariage comme un lien sacré et accordait une grande importance à la vie de famille. Cela est clairement exprimé par les nombreuses statues et les nombreux écrits représentant des hommes et des femmes dans une relation où chacun dépendait de l’autre et par des statues qui représentent la famille nucléaire.

Les Egyptiens aimaient se marier avec des membres de leur famille afin de s’assurer que les épouses avaient un niveau social proche du leur et de promouvoir les liens de parenté. L’épouse pouvait également être choisie parmi les connaissances proches de la famille. Les filles se mariaient généralement aux environs de l’âge de 12 ans. Pour la plupart des mariages, les coûts étaient divisés entre les deux familles. Alors que le marié et sa famille apportaient une somme d’argent conséquente et un logement, la famille de la mariée fournissait les meubles et les objets mobiles. Les cérémonies et banquets de mariage avaient lieu là où les membres de la famille se réunissaient pour la fête et la famille et les amis offraient des cadeaux au couple. Cette tradition est restée familière en Egypte tout au long de son histoire.

La famille était divisée en rôles que chacun jouerait afin que tout se déroule sereinement. C’était le père qui travaillait toute la journée. Dans les foyers de petite taille, la mère était en charge de tout ce qui concernait la maison. Elle devait s’occuper de la cuisine, du ménage et des enfants. Dans certaines maisons, plus grandes, des domestiques aidaient la mère de famille.

Les Egyptiens adoraient les enfants et les considéraient comme une immense bénédiction. Si un couple n’avait pas d’enfants, il priait les dieux et les déesses de lui venir en aide. Dans le cas où un couple ne parvenait pas à concevoir un enfant, il pouvait recourir à l’adoption.

Les enfants en bas âge jouaient à la poupée, avec des jeux et des jouets pendant toute leur enfance. Les jeunes garçons apprenaient un métier de leur père ou d’un artisan. Les jeunes filles travaillaient et recevaient leur formation à la maison avec leur mère. Ceux qui pouvaient se le permettre, envoyaient leurs fils à l’école, à partir de sept ans, pour qu’ils y étudient la religion, la lecture, l’écriture et l’arithmétique. Même s’il n’existe aucune preuve de l’existence d’écoles pour les filles, certaines apprenaient à lire et à écrire et d’autres devenaient même médecins.

La femme a toujours joui d’un statut à part dans la vie sociale et familiale. Bien que les femmes étaient censées élever les enfants et se charger des tâches du foyer, certains postes leur étaient accessibles. Des femmes dirigeaient des fermes et des activités en l’absence de leur mari ou de leurs fils. D’autres étaient employées dans certaines cours et certains temples comme acrobates, danseuses, chanteuses et musiciennes. Les familles riches employaient des domestiques ou des bonnes d’enfants pour aider aux travaux ménagers et à éduquer les enfants. Les femmes nobles pouvaient devenir prêtresses. Des femmes travaillaient également comme veilleuses funèbres professionnelles et fabricantes de parfums. Une femme pouvait avoir des biens financiers autres que ceux de son mari, de plus, elle avait le droit de posséder, de disposer en toute liberté, d’accéder à et de léguer des propriétés privées à son gré. Les femmes étaient tout aussi responsables devant la loi. Une femme condamnée pour un crime capital par une cour de justice était exécutée, mais seulement après que la cour s’était assurée que cette femme n’était pas enceinte. Dans le cas contraire, son exécution était reportée jusqu’à après la naissance de l’enfant.

On recherchait toujours beaucoup de main d’œuvre du fait que l’économie et la civilisation de la société d’Egypte ancienne se basaient sur l’agriculture. Plus la famille comptait de membres, plus son revenu était important; cette notion était entrée dans les mentalités. Grâce aux conditions de l’environnement égyptien, avec les nombreuses denrées alimentaires simples à bas prix qu’il fournissait, les Egyptiens pauvres pouvaient avoir des enfants sans subir les coûts élevés que cela entraîne. Par conséquent, les Egyptiens ont toujours préféré augmenter le nombre de leurs rejetons. En remerciement pour s’être occupés de leurs enfants, les parents avaient le droit à l’obéissance et au respect de ces derniers.

En Egypte, la modération est une caractéristique clé de la vie de famille en ce qui concerne les droits des hommes et des femmes, le sérieux, la modestie, le divertissement et la joie. Les liens familiaux se sont profondément ancrés dans l’esprit des Egyptiens.






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