L’Egypte a fourni à l’humanité un riche trésor de différents types d’architecture. Il fait partie des pays les plus créatifs au monde dans cet art, tant en qualité qu’en quantité. Les travaux architecturaux de la civilisation d’Egypte ancienne peuvent généralement se diviser en deux types suivant les matériaux utilisés pour la construction. Le premier type est composé de briques séchées à l’air qui furent utilisées pour construire les maisons égyptiennes tout au long des civilisations pharaoniques, hellénistes, coptes et islamiques, s’étendant même aux temps modernes dans les villages égyptiens. Le deuxième type est l’architecture en pierre
.
L’Egypte disposait d’une grande richesse en pierres, allant du basalte, à la pierre à chaux, l’albâtre, le granit et autres. L’extraction de ces pierres était supervisée par le gouvernement car cette opération requérait que des missions organisées vivent près des carrières jusqu’à ce que le travail souhaité soit terminé. Puis elles revenaient avec le produit nécessaire pour la construction. Parmi les nombreux outils utilisés pour l’extraction et pour la construction, on a trouvé des marteaux, des haches, des balances, des mesures, des tuyaux coudés, des demi-cercles, des niveaux à bulle, des triangles et des outils pour mettre les murs à niveau.
A partir de l’ère pharaonique, il devint essentiel de concevoir les projets architecturaux sur dessin avant que tout travail de construction ne commence. Plusieurs exemples de dessins architecturaux ont été trouvés sur des morceaux de poterie ou de pierre. Du fait que les activités de construction ont toujours existé en Egypte, ce pays disposait d’ouvriers spécialisés habiles dans les travaux de construction et leurs techniques complexes. Les techniques de construction se passaient de génération en génération. A travers les âges, ces générations nous ont fourni des formes uniques et variées d’architecture, la plus importante étant les projets parrainés par l’Etat, comme les tombes royales. On commença à prêter attention aux tombes royales dès les premiers temps de la civilisation égyptienne, tout spécialement à partir du moment où elle a été dotée d’une architecture unique au cours de l’ancien et du moyen empires, à savoir les pyramides égyptiennes dont nous avons environ 110 exemples. En plus des tombes, des lieux d’adoration faisaient l’objet d’une attention toute particulière en Egypte. L’Etat leur consacrait les meilleurs matériaux, les meilleurs architectes et artistes. L’Egypte dispose encore de temples pharaoniques et grecs, ainsi que d’églises et de mosquées historiques
.
L’architecture militaire venait s’ajouter aux architectures royale et religieuse. Elle est représentée par des forteresses et des tours, dont nous avons des exemples à partir du Moyen Empire jusqu’à l’ère islamique. Il existait également une architecture pour plusieurs utilisations civiles, qui prit de l’ampleur au cours de la période grecque. Un exemple important est le Phare d’Alexandrie, la troisième merveille du monde, construit sous le règne de Ptolémée Premier mais dont la construction s’est achevée sous le règne de Ptolémée Deux. Mesurant 150 mètres de haut, il fut utilisé pour guider les navires jour et nuit jusqu’au quinzième siècle après Jésus-Christ. Un autre exemple est l’amphithéâtre romain, situé dans le secteur de Kom El-Dekka d’Alexandrie, qui fut découvert par une mission polonaise au début des années soixante, au vingtième-siècle
.
On prêta attention à diverses utilisations de l’architecture au cours de l’ère islamique, représentées par la construction de mosquées, d’écoles, de forteresse, de châteaux, de palais et de maisons. À l’ère des Ayyubides, l’architecture militaire prit de l’importance avec la construction de forteresses comme la citadelle de Saladdin et le fort d’Al-Muzaffar.
Un nouveau type d’architecture suscita l’intérêt, à savoir les bâtiments caritatifs comme les hospices des pauvres, les associations caritatives et les fontaines publiques. Ces bâtiments étaient issus de la tradition musulmane consistant à construire des lieux pour l’amour de dieu, remplissant de cette façon une mission religieuse sous la forme d’une bonne action continue de charité encouragée par l’Islam. Cette architecture s’est tout particulièrement développée au cours de l’ère mamelouke, qui connut la construction de plusieurs maisons, palais, hôtels, agences et écoles, en plus de fontaines publiques.
Il ne fait aucun doute que le Caire islamique resta une ville architecturale brillante jusqu’à la fin de la période ottomane, entourée de murs dotés d’ouvertures afin de contrôler l’accès, comme les portes de la ville, dont seules subsistent aujourd’hui Bab El-Nasr, Bab El-Fotouh et Bab-Zowaila
. |
|
Tourisme, histoire, archéologie, temple de Karnak, le tourisme égyptien, les touristes et le monde du tourisme historique, le temple de Louxor, le temple d'Abou Simbel, le tourisme balnéaire, le tourisme insulaire, Ramsès II, Néfertiti, Cléopâtre, et la Tour de Pise et de la Tour Eiffel, la pyramide et sphinx, Tourismwinter,
|
No comments:
Post a Comment