Wednesday 1 December 2010

La science médicale à l'époque des pharaons







C’est parmi les anciens Egyptiens que l’on retrouva les premiers médecins holistiques. Ces derniers traitaient entièrement la personne, tant d’un point de vue physique, mental que spirituel. Une grande partie des herbes médicinales dont nous nous servons aujourd’hui, étaient déjà utilisées par les anciens Egyptiens. Soulignons aussi le fait que notre connaissance de l’anatomie nous a été transmise par ces anciens guérisseurs et par le savoir qu’ils étaient parvenus à retirer du processus de momification.

Les Egyptiens commencèrent à pratiquer la médecine très tôt, aux alentours de 4000 avant Jésus-Christ. Des preuves datant de cette époque suggèrent que la peinture verte appliquée sur les yeux et obtenue à partir de la malachite était utilisée afin de prévenir une certaine maladie parasitaire. Notons aussi que les Egyptiens furent l’un des premiers peuples à avoir des médecins. En effet, le plus ancien d’entre eux était le grand guérisseur Imhotep.

Grâce à des années de formation dans les temples, les docteurs et quelques prêtres apprirent la médecine. Les médecins égyptiens avaient une très bonne connaissance du corps humain et ce, bien qu’il n’existait pas d’écoles de médecine à proprement parler. En réalité, leur savoir venait avant tout du processus de momification au cours duquel certaines parties du corps du défunt étaient retirées et examinées. Ces organes internes étaient souvent placés dans des vases canopes. Ajoutons que les Egyptiens connaissaient bien les divers fluides du cerveau ainsi que l’emplacement exact du cœur. Ils savaient aussi que les artères étaient creuses et que le sang circulait à travers tout le corps. Comme le prouvent les découvertes de certains squelettes, les Egyptiens pratiquèrent également toute une série d’interventions chirurgicales.

Les médecins égyptiens étaient aussi d’excellents observateurs. Par ailleurs, ils savaient qu’être à l’écoute de leurs patients était primordial. En général, prendre soin des femmes et des enfants et traiter les patients stériles étaient les deux plus importantes activités médicales. Des tests étaient effectués sur certaines femmes afin de s’assurer qu’elles pouvaient bien tomber enceinte ou afin de déterminer le sexe de l’enfant à naître. Les docteurs inventèrent également de nombreuses méthodes afin de faciliter les accouchements délicats. En général, ces pratiques étaient héritées. Ainsi, un manuscrit médical datant du seizième siècle avant Jésus-Christ présentait onze méthodes d’accouchement différentes.

Les gastro-entérites, les maux de ventre et de dents, les toux et les maladies des yeux étaient relativement courants en Egypte. Les médecins utilisaient de nombreuses substances naturelles dans la plupart de leurs traitements. Ils étaient également capables de compter les battements du cœur en se servant d’une horloge à eau. Le quatrième siècle avant Jésus-Christ fut l’un des plus prospères en ce qui concerne la pratique de la médecine en Egypte.

Notre connaissance de la médecine des anciens Egyptiens provient surtout des papyrus datant de l’époque pharaonique. Parmi les plus célèbres, citons ceux de Smith et Ebers, du nom des personnes qui les ont découverts. Ces papyrus présentent des cas pathologiques, des procédures chirurgicales ainsi que des ordonnances destinées à traiter de nombreuses maladies et blessures ; ces ordonnances reposaient principalement sur l’utilisation de substances naturelles mais elles comprenaient également des formules magiques datant de la dix-huitième et de la dix-neuvième dynastie. Ajoutons que ces papyrus semblent être des copies de textes rédigés plus tôt.

Il est important de signaler que dans l’Egypte ancienne, la médecine et les rituels magiques et religieux n’étaient pas deux choses distinctes. En effet, la thérapie médicamenteuse allait de pair avec des formules et des charmes. Ainsi, les prêtres agitaient souvent des bâtons lorsqu’ils récitaient des formules aux patients afin de chasser les esprits malins. De plus, ces prêtres trempaient les ordonnances des médecins dans des récipients magiques sur lesquels des incantations étaient écrites. Notons également qu’en Egypte, la médecine resta étroitement liée à la prêtrise jusqu’à la fin de l’époque romaine.

En Egypte, l’étude de l’anatomie atteignit son apogée au cours de l’époque grecque au moment où deux illustres médecins, Herovel et Erasystran, se rendirent à Alexandrie afin d’acquérir une connaissance approfondie de l’anatomie du corps humain en vue de traiter tous les cas pathologiques. Des médecins du monde entier vinrent à Alexandrie afin de recevoir une formation d’anatomie.

Au cours du règne islamique, la médecine arabe atteignit un statut élevé. La raison de cet essor était due à une grande connaissance de la chimie et de plusieurs types de plantes. Notons que de nombreux ouvrages datant de cette période décrivent des préparations, des médicaments simples et composés ainsi que des composés minéraux, végétaux et animaux.

La médecine continua à progresser grâce à l’observation clinique des patients, à la description des relations pathologiques des maladies, aux méthodes d’enseignement scientifique, aux soins prodigués dans le secteur de la santé publique et à l’amélioration des hôpitaux. L’apparition de ces derniers représenta d’ailleurs l’une des plus importantes réalisations de la médecine islamique. En effet, la mission de ces établissements était de traiter toutes les personnes qui s’y présentaient et ce, indépendamment de leurs statuts





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