Friday 3 December 2010

Chemin de l'écriture dans l'Egypte ancienne






Avant que la presse d’imprimerie ne soit inventée, la reproduction d’une œuvre littéraire importante ou d’un ouvrage religieux devait être effectuée à la main. Ce sont les scribes qui se chargeaient alors de copier, ou transcrire, les divers documents. Dans l’Egypte ancienne, les scribes s’entraînaient à écrire en copiant des extraits des œuvres égyptiennes classiques.

Les anciens Egyptiens étaient enterrés avec des textes religieux contenant des formules magiques, des prières, des rituels et des instructions à suivre dans l’au-delà. Lorsqu’ils devinrent trop nombreux pour être notés sur le sarcophage, ces textes furent écrits sur des rouleaux de papyrus placés dans le cercueil. Notons que vu les milliers de copies que les scribes durent réaliser, ces textes donnèrent lieu à un véritable business. Ajoutons que le scribe n’écrivait le nom du défunt qu’une fois le papyrus acheté. Des erreurs étaient parfois commises lorsque le scribe ne comprenait pas ce qu’il notait ou lorsque plus d’un scribe travaillaient en même temps sur différentes parties du papyrus.

La transcription sur rouleaux de papyrus se poursuivit au cours des époques gréco-romaines afin de remplir la bibliothèque d’Alexandrie d’œuvres importantes et afin de fournir des copies de textes scientifiques et philosophiques aux érudits. Au cours de l’époque copte, les chrétiens firent des copies de la Bible, d’ouvrages traitant de la vie des saints, de biographies des Pères de l’Eglise et d’autres textes religieux. Une véritable industrie relative à la production de manuscrits se développa dans les églises chrétiennes et dans les monastères. De plus, de nombreuses professions liées à la création et à l’enluminure des livres ne cessèrent d’évoluer. Dans plusieurs monastères situés un peu partout dans le monde, les moines de l’église copte perfectionnèrent le format et la reliure du codex, ou livre contenant plusieurs feuilles de papier reliées entre deux couvertures.

Au cours de la période islamique, copier le Coran était considéré comme un acte de piété. En général, cette tâche était effectuée par des scribes qui avaient mémorisé le livre dans son intégralité. Ces scribes étaient souvent des calligraphes qualifiés qui réalisaient avec raffinement des œuvres identiques à l’original. L’utilisation de la calligraphie pour la reproduction de textes, voire même de livres non-religieux, était perçue comme une forme d’art. Les ouvrages écrits à la main étaient d’une très grande qualité et d’une extrême précision. Ajoutons qu’une véritable industrie de la reproduction vit très rapidement le jour.

Au cours de l’époque abbasside, de nombreux calligraphes gagnèrent leur vie en copiant des livres. Parfois, ces copies étaient réalisées dans des salons d’écriture associés à des bibliothèques publiques. Ainsi, toute personne qui désirait copier un livre dans une bibliothèque pouvait le faire aisément. Certains auteurs commencèrent à publier des livres en précisant que ces derniers ne pouvaient être copiés et ce, afin d’éviter tout plagiat. Ajoutons que des écoles furent fondées afin d’enseigner la calligraphie et de promouvoir la traduction et la transcription. Les écoles égyptiennes furent tout particulièrement glorifiées au cours de l’époque fatimide.

Des bureaux de traduction gérés par l’état furent mis sur pied afin de traduire, du grec vers l’arabe, les écrits de Galen, d’Hippocrate et d’autres érudits hellénistiques. L’arabe devint rapidement la langue internationale du savoir étant donné que les érudits traduisirent différentes idées et notions à partir du grec, du latin, de l’ancien égyptien, du chinois et d’autres langues. Notons aussi que les intellectuels islamiques organisèrent cette considérable connaissance scientifique et philosophique dans des encyclopédies auxquelles ils ajoutèrent leurs propres observations et découvertes.







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